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Le gui

Le gui (Viscum album) est une plante épiphyte (elle n’a pas besoin de terre pour se développer mais simplement d’un support végétal) qui a l’apparence d’une grosse boule verte de 60 à 90 cm de diamètre.



Elle est considérée comme un hémiparasite car elle puise ses besoins en eau et en matière organique directement sur l’arbre qu’elle colonise mais conserve son pouvoir de synthèse chlorophyllienne.

L’arbre parasité a alors tendance à s’épuiser plus rapidement et la qualité de son bois est diminuée, c’est pourquoi il est parfois recommandé de se débarrasser du gui au fur et à mesure afin d’éviter toute propagation.


Des fleurs mâles ou femelles apparaissent en hiver sur les rameaux et évoluent en baies globuleuses translucides, à la pulpe visqueuse.


La prolifération se fait grâce aux oiseaux qui mangent les baies et participent à la dissémination des graines, qui lorsqu’elles se retrouvent sur une branche d’arbre, s’y installent pour germer.

En effet, la graine développe une racine suçoir qui s’enfonce dans le coeur de l’arbre-hôte, à la recherche de tissus conducteurs de sève.

Plusieurs touffes apparaissent à partir d’une seule graine.

Il est préférable de porter des gants pour manipuler cette plante car ses feuilles et ses baies sont toxiques.


Cependant, le gui a tout de même de nombreuses vertus.

Pour les druides cette plante est symbole d’immortalité et ils lui attribuaient des propriétés miraculeuses.

Dès l’époque gauloise, on exploite ses propriétés thérapeutiques. On l’utilise en tant qu’antiépileptique, antispasmodique, purgatif ou encore immunostimulant.

Mais le gui est principalement connu pour ralentir le processus cancéreux car il aspire les substances nutritives que contiennent les cellules tumorales de l’homme.

Il est donc la base d’un traitement qui a permis de mettre au point la viscum-thérapie, aujourd’hui couramment employée dans le traitement contre le cancer.




Mais d’où vient donc cette coutume de s’embrasser sous le gui lors du réveillon ?

Ce signe d’amitié et de bienveillance, nous viendrait probablement d’une tradition d’origine celte.

Lorsque des ennemis se rencontraient sous une branche de gui en forêt, ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu’au lendemain.

Le gui, symbole de prospérité et de longue vie, est donc un heureux présage pour franchir le seuil d’une nouvelle année !

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